Prolégomène à la Superstition

Ajournement du Festival 2020 Superstition
Prolégomène à 2021 (reprise d’une newsletter 04/2020)
Voir l'EDITORIAL SUPERSTITION pré-Covid19
Le Festival Mythe et Théâtre est reporté à 2021 – fin juin, début juillet. À nous tous de prendre le temps qu’il faut, de soin et, si besoin, de confinement, pour affronter et contrer la PAN-démie du coronavirus – en souhaitant que Pan ne nous fasse plus des coups de ce genre… J’ai commencé déjà à lui demander son avis – oh, humblement, car c’est bien nous, les humains, qui sommes fautifs. Deux documents en ce sens:
  1. Une vidéo- performance, et  un article sur ce blog : « Panique et Asombro ».
  2. Un cycle de conférences online fin juillet et août sur le dieu Pan.
Les présages de l’après Covid19 sont encore incertains. Il nous a bien fallu reporter le festival 2020 à 2021 – non sans regrets – mais en vous conviant aussi, et résolument, à considérer ce report comme une prolongation, un prolégomène : oui, il nous donne une année supplémentaire pour préparer ce qui s’avère être le thème le plus ardu à ce jour en termes de ce qu’il faut bien appeler, si l’on implique Pan, une pensée anthropologique mythologique, artistique et virale…

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Zwaan, Zombies and Post-Colonialism

Improvised Identity

Conceived, written and performed by Zwaan de Vries
August 7, 2018
Malerargues, Roy Hart Centre, Southern France

Performing artist Zwaan de Vries presented a solo piece that happened to have a parallel thematic to the recently premiered Travers by Yane Mareine. See recent review: Qui est la plus belle?  Both address colonialism. Zwaan’s is an autobiographical piece on the impact of colonialism on her, on her family and on her families’ countries. Her father was Dutch, as her name indicates (and yes, Zwaan means swan – she is sometimes called Zwaantje, “little swan”). Her mother was Indonesian. As we have come to seriously realize, European countries have very dark chapters in the history of their colonial empires. I discovered recently how dark Belgium’s past had been, but I could have possibly bypassed the Dutch involvement in Indonesia, especially during and after World War II when it was invaded by Japan, creating an often-fatal triangle: Japan, Holland, and the Indonesian independence movement. Zwaan grew up in Rotterdam in the wake of this triangle. Lire la suite

Mediumship and Real Estate — Roy Hart and Malerargues

Following the publication of the article titled Towards a Docta Memoria of Roy Hart [1], a philosopher colleague involved with the Roy Hart Centre, sent me some comments concerning especially the relationship between Roy Hart (1926 – 1975) whom he did not meet, and Roy Hart’s teacher, Alfred Wolfsohn (1896 – 1962) whose writings he is very familiar with, in the original German. I told him that an exchange like ours could already constitute a “doctoral” agenda.

This article has two parts. One that is ‘internal politics’ and a second one that is philosophical. At this juncture, especially, I cannot separate the two, and it is essential for me to state my position on Malerargues, the property, in the South of France, where the Roy Hart Centre is based, as well as on the use that is made of Roy Hart’s name[2].

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GOUROU, QUEER & DERRIDA

Voir aussi la note dans mon nouveau MINI-BLOG au sujet de la tribune de Paul B. Preciado dans le journal Libération du 15/02/2018 , intitulée Lettre d’un homme trans à l’ancien régime sexuel.

Des images seront ajoutées bientôt.
English translation in the making…

Cet article fait suite à celui intitulé Kaya, Karma, Khoros, Krishna dédié à Kaya Anderson publié en anglais [1]. J’y parlais de ma propre résistance, étudiant de Beaux-Arts à la fin des années 1960 à Londres, envers tout ce qui était indien. Après avoir lu l’article où je décris la qualité « gourou » de Kaya, elle m’a très cordialement posé une question point blank (à brûle-pourpoint) : est-ce que je me considère aussi comme un gourou, ou un enseignant de type gourou. C’est direct, pertinent et un juste retour des choses, vu que, encore aujourd’hui en Occident, ce n’est pas nécessairement un compliment. Mstislav Rostropovitch, lorsqu’on l’adoubait du titre de « maître », répondait très vite : « centimètre ». Lors de la conversation avec Kaya deux autres questions ont surgi sur le thème de l’enseignement ; d’abord celle de l’inclusion des rêves et d’éventuels retours interprétatifs dans l’enseignement vocal/théâtral. Ensuite et par corollaire : pourquoi je ne donne pas de « leçons de chant » [2] en individuel, dans un rapport de un à un ? Dessous, des réponses.  Lire la suite